Article écrit pour le magazine « Console Syndrome » sortie le 01 avril 2006.



Tout comme des millions de personnes j’ai attendu, ? n’en plus finir cette merveille, après plusieurs trailer provenant de différent salon comme le célèbre « tokyo game show TGS » en passant par « jump fiesta », et pour finir le plus attendu au niveau mondial, le salon de l’E3. J’ai passé un temps incalculable ? rechercher dans la presse écrite et sur le net, le moindre article traitant du film. Malheureusement, ceci ne contenait aucune autre information que ce qui était inclus dans les trailers. Devant le peu d’information que Square ? bien voulu filtré, tout le monde y allait de c’est propre supposition (parfois vaseuse…) alimentant bien des discussions et autre débats.

L’une des rares choses qui était certaine, était que suite aux problèmes financier occasionné par leur premier film, « Spirit Within », SquareEnix décide de ne pas repasser par l’exploitation en salle, et de finalement nous sortir Final fantasy Advent children directement sur support vidéo (dvd, umd…). Après de nombreux reports, une nouvelle annonce était tombé, mais cette fois j’étais sur que serait la bonne !

SquareEnix nous l’annonçait pour le 14 septembre 2005 (date de sortie japonaise). SquareEnix, c’est aussi le champion des dates de sorties bidons… Désormais ? un mois de son entrée sur le marché, les différents sites de ventes par correspondance commençait ? proposer la pré-commande des deux édition dvd, disponible ? sa sortie (j’y reviendrait un peu plus tard).
A la base j’avais passé commande pour l’édition collector… le lundi 19 septembre 2005, l’item sacrée était enfin entre mes mains, mais l? , déception (toute relative), il ne s’agissait que de l’édition standard ne comprenant qu’un dvd (c’est tout de même le first press, que les collectionneur s’arrache maintenant ? des prix hallucinant) avec le film dont la qualité de son et d’image est optimal. Quelque mois plu tard, mon collègue, revenu du japon (Fabrice, je t’aime !!!), avait dans ses bagages, le sublime que dis je, le saint graal absolu pour tout collectionneur, le box limitée collector du film (cf :encadré) ! Il était après toutes ses attentes en ma possession (comme j’étais heureux ce jour l? ). La journée fut longue, et l’attente de pourvoir enfin le visionner était insoutenable, mais une fois la galette insérée dans mon lecteur dvd, la lecture lancé, je pus enfin m’extasier… Entre la scène de combat dans l’église où Tifa nous montre son magnifique talent de guerrière défiant la gravité, ? celle ou Cloud nous fait une démonstration ahurissante de ses dons pour voler dans les airs, en faisant tournoyer sa lourde épée, en passant Aerith… (Chut ! ça sens le spoil si je vais plus loin) Après tant de scène avec chacune une empreinte bien ? elle, qui m’ont marqué profondément des lors. Tout au long du film, des cris, des larmes, pas trop, mon paternel qui me hurle dessus pour faire moins de bruit, évidemment ? 3h du mat, mettre le son ? fond et réagir bruyamment ? tout ce qui bouge… (Ça l’fait pas) Donc j’ai du finir avec un casque sur les oreilles et un oreiller sur la bouche pour dissimuler mes gémissements. Au final après un premier visionnage, j’étais aux anges, l’attente s’envola aussi vite qu’elle s’installa, tout émerveillé que j’étais.



Maintenant, penchons nous sur le film (après vous avoir raconté ma vie ô combien intéressante…) Qu’en est il de ce monument (si si j’insiste) de l’animation japonaise moderne.
Premier constat, et l? c’est la claque : la qualité graphique et technique de la bête, et oui ! On a affaire ? du calibre, le niveau de détail affiché ? l’écran est tout bonnement inouï. A l’heure ou on parle du « pole express » en le désignant comme un chef d’œuvre d’animation 3D, l? , je dis STOP ! Regardez plutôt cette merveille d’image de synthèse qu’est FFAC. Effectivement, l? ils pourront dire que c’est parfait, la qualité technique est telle qu’on pourrait parfois penser que ces personnages entièrement animés de polygones sont vrais! De la pigmentation de la peau, aux veines, en passant par les vêtement qui ont une réelle interaction avec ce qui les entourent. Les décors sont plus détailles les uns que les autres. C’est hallucinant, SquareEnix nous propose l? une merveille absolue en matière d’images de synthèse. Du pur bonheur pour nos mirettes toutes humides.
Passons maintenant ? ce qui ? fait polémique, le scénario. Voil? comment je perçois la chose, ce film a pour unique but de conclure l’histoire de Cloud, lui qui est toujours tourmenté par ceux qu’il n’a pu sauver par le passé. Beaucoup de références en rapport avec l’amitié font leurs apparitions, notamment la scène où Cloud fait une ascension fulgurante grâce ? ses amis l? pour le soutenir toujours l? pour le soutenir.
Ce long métrage (SE l’a défini comme étant du « Contenue visuel ») a été réalisé avant tout pour les fans de la première heure qui ont fini et retourné le jeu dans tous les sens, car c’est bien le jeu qui dispose du scénar complet, le film étant un prolongement, ça parait donc normal que les néophytes ne comprennent complètement le déroulement.
Une chose importante est aussi ? signalé (attention spoil insinde), l’apparition de Sephiroth dans le film; on lui reproche d’être trop courte, voir expéditive, mais ? ce moment l? , Cloud est au mieux de sa forme dans ce combat tant attendu. Tout en sachant que Sephiroth est belle et bien mort dans le cratère ? la fin du jeu. Je l’interprète donc comme un affrontement contre Jenova (fin du spoil). Tifa toujours prêtes ? soutenir Cloud jusqu’au bout, Vincent toujours aussi sage et énigmatique, une Youffie complètement fidèle ? elle-même (c'est-? -dire exubérante au possible), Caith Sith qui a échangé sa monture pour le vénérable Red XIII (Nanaki…), mais également Barret le bourrin fidèle au post (mais au mœurs tendancieuse… ceux qui se rappel du Gold Saucer comprendront) Oh ! J’allais oublier le gros intoxiqué de la bande (fumer tue) aux commande son nouveau joujou volant et qui brasse toujours autant d’air, Cid.



De manière objective, Advent Children est avant un film d’action. Malgré cela on peut y ajouter quelques nuances. En y regardant de plus près on s’aperçoit que le travail sur la psychologie de Cloud est très poussé, une réelle réflexion est posée sur la souffrance, l’expiation des fautes, les effets des manqués. Tout au long du film Cloud est toujours tourmenté par son passé, ses combats, son existence et surtout ses échecs. Il se laisse aller en attendant son heurre ardemment (c’est la symbolique du loup errant faisant de nombreuse apparition dans le film de manière réelle ou par son emblème). Il en arrive ? un problème de communication évident (comme on peut le déduire vis-? -vis de l’utilisation qu’il fait se son portable). Il entretient une relation avec ses proches que par le biais de sa messagerie vocale, s’isolant de plis en plus d’eux au moment où on reprend le fil de l’histoire, Bien sûr ce ne sont que des exemples, le film fourmille de détails qui sont autant d’interprétations possible pour le fan inconditionnel.

Comme vous avez du vous en rendre compte, j’ai vu le film un nombre incalculable de fois, toujours avec cette même passion, maintenant j’en arrive ? parler par-dessus les personnages.
Quelque clin d’œil triviaux, sont, l? aussi, présent pour les fans comme la sonnerie du portable de Lose dans l’église, ou encore les matéria (nous savons enfin quelle tailles elles ont par rapport aux personnages), ainsi que le mog en peluche dont la petite fille ne se sépare jamais. La multitude de flash-back se rapportant ? des moments fort du jeu, ne font que ravir encore plus le fan, je ne vous en dis pas plus…

Le box collector

Dan le texte principal je fais mention d’un box collector limité, je vais ici vous en faire la description.
La boîte étant très volumineuse, il y avait de quoi mettre ? l’intérieur, comme une figurine de Cloud et sa moto Fenrir, le jeu original en version international avec de nouvelle sérigraphie pour l’occasion. Bien sur le film et le dvd bonus avec pas mal de trailer dont celui diffusé ? Venise en 2005, d’une durée de 23mn. En goods plutôt sympas il y a une casquette, un t-shirt, et le porte clé faisant figure de numérotation pour le box. Les japonais faisant bien les choses, nous proposent aussi le script intégral du film, ainsi qu’un présentoir en plexi pour présenter le jeu.




Conclusion :
Maintenant en prenant un peu de recul, ce film reste toujours ? mes yeux un excellent divertissement que je ne me lasse absolument pas de regarder. Malgré certaines incohérences comme les materias qui s’utilise de façon un peu aléatoire, exemple pour invoquer le Bahamut Shin, Kadaj en utilise une de couleur bleu/verte, ou encore le fait qu’elle soit introduite dans le bras et non plus dans les armes ou différent bracelet des protagonistes. Un manque important est aussi ? signaler. Que ceux qui rêvait de voir du chocobo se prépare ? une déception de taille, pas l’ombre d’un canarie jaune en vu … Maintenant cette œuvre est avant tout destiné au fan du jeu en lui-même, le héro c’est Cloud, c’est son histoire, le tout est magnifiquement mit en scène, le tout bercé par les fantastiques musiques de Uematsu, il n’y a qu’? entendre sa nouvelle version de « One Winged Angel » pour être aux anges (pardonnez l’expression)
Je suis resté ultra subjectif en donnant mon opinion sur ce que m’a fait aimé ce film de toute beauté, il me resterait tant ? dire, mais faut bien s’arrêter ? un moment, bonne claque visuel ? toutes et tous !!!
(et "I love you Tifa !!!")

Depuis le film ? rencontré un succès non négligeable ? travers le monde, disponible depuis juin 2006 chez nous, et depuis peu en édition limité collector au US avec pour la première fois l’OAV « last order » et sous titré en français. Nul doute que nous allons encore en entendre parler surtout avec l’édition Blu-Ray annoncé avec 20mn de scène supplémentaire, de quoi ravir tous les fans qui en veulent plus !